Droïgheann

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Religion

La Vagabonde

Mystérieuse, robuste et attachée à la protection de la nature, la vagabonde aurait parcouru les routes de Life bien longtemps avant de s’illustrer durant la grande guerre. D’une extrême efficacité pour transformer et réparer les choses, ayant toujours une histoire adéquate à raconter pour aider à résoudre les situations complexes, celle que l’on surnommait Ronce laissa sa marque à travers tout Life. Elle est aussi la seule divinité à avoir formellement refusé un titre de dirigeante de son vivant.

 

En sauvant des réfugiés de guerre, la vagabonde fonda Droïgheann sur les bords d’un lac aujourd’hui sacré. Ses enseignements menaient les hommes sur le chemin du voyage et du partage, encourageant une vie humble et en harmonie avec son entourage. Le vent est son souffle, portant ses paroles sur les grandes plaines parcourues par des prêtresses et des prêtres itinérant.e.s capables de lire le vent. On dit qu’elle purifie les sources, guide les égaré.e.s, déplace les tempêtes et fait pousser les plantes. Ses prêtres et prêtresses se nomment les Égaré.e.s, et se considèrent les uns les autres comme une grande famille. Du temps où Elle venait propager sa sagesse sur les bords du lac, il ne reste qu’un livre, assemblage de contes et légendes, L’égrainoires.

Géographie

Entre Senwi et Saroa au nord, et Dahmsa au sud-ouest, les plaines verdoyantes de Droïgheann s’étendent sur tous les horizons. Parsemée de quelques rares collines, rien n’y entrave les chars à vent et les marcheurs et marcheuses. Les petits ruisseaux et les sources pullulent dans le paysage, formant un réseau de refuge pour les voyageuses et voyageurs. La capitale Airanloch, dont la population fluctue en fonction des saisons, se déploie autour du lac sacré et de sa forêt protectrice. Le sud, grenier de la nation, est verdoyant tandis que le nord est une steppe aride.

Faune et Flore

Les grandes plaines luxuriantes regorgent de points d’eau, de seigle, de coton sauvage et de vagabondine truffée. Ces plantes poussent à l’état sauvage, se renouvelant rapidement et ne demandant aucun entretien. Dans les grandes plaines, les chevaux, cervidés, bovins et chèvres prospèrent. Les éleveurs suivent plus qu’ils ne guident leur troupeau, se nourrissant du lait, fromage et de la viande produite. Ils en vendent le cuir et leurs surplus dans les quelques villes qu’ils croisent. L’agriculture traditionnelle est nomade, allant de point d’eau en point d’eau pour récolter le grain tout autant que pour abreuver les bêtes.

Nation

Fondée par des réfugiés de tous horizons, Droïgheann n’a jamais renié son mode de vie nomade. Pourtant, l’autorité centrale des différentes chambres du pouvoir est incontestée et le peuple se pense avant tout comme une seule nation unie. Cela est dû à la place centrale que le culte de la vagabonde a pris avec le temps. Vivant au rythme du vent plutôt que du temps, ces habitant.e.s sont très hospitalier.ère.s et en attendent de même de leur hôte.

 

Chaque village, chaque source et chaque zone reculée et inhabitée a un refuge où accueillir les voyageurs, entretenu par les membres du culte de la vagabonde. Humbles et sobres, peu d’habitant.e.s sont devenu.e.s riches, préférant partager avec leurs voisins. On y préfère être autosuffisant que de dépendre de marchand.e.s et de leur profit !

Dynamique de jeu/délégation de la Féria

Loin du combat et du fracas des armes, Droïgheann se voit comme une nation sage et accueillante. Très hétéroclite, on y cherche une bonne entente dans un esprit familial et une harmonie respectueuse envers ses voisins.