Religion
Aliksan – Le danseur
Aliksan, personnage charismatique et secret à l’esprit tranchant. Il était un danseur de Talent des forêts de Damhsa.
Durant la grande guerre, il utilisa ses compétences pour protéger les siens et forger des alliances. Aimant s’amuser et festoyer, il fut proche de Nava avec qui il partagea du temps et des pratiques festives. Il fut le premier empereur du Damhsa et sa passion pour les plaisirs de la chair furent la source d’un grand nombre de ragots et de conflits.
Aujourd’hui les forêts, dont il est originaire, sont encore parsemées de monuments en son honneur et les écoles de danse continuent à le prendre en exemple partout sur LIFE.
Géographie
Situé dans le sud du continent, l’empire du Damhsa est presque intégralement recouvert de forêts luxuriante ; elle est tellement dense que les habitants lui ont donné un nom, La Grande Vasil.
Au Sud, le pays est bordé par l’océan et les falaises que ce dernier a creusé au fil des siècles. Quelques villages de pêcheurs approvisionnent l’intérieur des terres. Celui-ci est constitué d’une jungle dense et fortement boisée, habitée par des peuplade de bûcherons et d’artisans du bois qui subliment quotidiennement les bienfaits que leur offre la nature.
Au Nord, sa capitale Snefu, ancien siège de la monarchie Arafinwë, dévoile encore toute la majestuosité de l’ancien clan dirigeant, malgré la révolution récente. Capitale culturelle rayonnante à son âge d’or, aujourd’hui, les anciennes archives sont scellées dans les bibliothèques, cachées du regard des profanes.
À l’Ouest, on y trouve un relief plus rocailleux où le travail de la carrière est la seule activité possible. De par les conditions de vie plus rustique, les Arafinwë prirent l’habitude d’y envoyer leurs opposants.
À l’Est, la forêt se termine par une lande aride menant aux plaines fertiles du Droigheann.
Enfin, en dessous de la capitale, un fleuve prend sa source, irriguant et approvisionnant tout le reste de l’empire. Il finit sa course en se jetant dans l’océan, au sud. Grâce à ses réseaux de canaux, les Damarittes voyagent et commercent à l’intérieur de leurs terres.
Faune et Flore
La flore de la forêt de Damhsa est extrêmement diversifiée. Il est possible, sur un carré de 1 m², de trouver plus de 100 espèces végétales différentes. Elles s’organisent en strates et chaque espèce a développé ses propres caractéristiques pour survivre et capter la lumière. Les arbres les plus remarquables sont les calfrutiers ; ils produisent un fruit délicieux – le cal – et leur bois est très utile en construction, car l’arbre pousse très vite et de façon très régulière.
Toutefois, les artisans gardent jalousement les secrets de leur art. Ainsi un même bois, après être passé entre leurs mains expertes, peut soit devenir une embarcation ultra légère ou bien une robuste porte ininflammable.
Si les arbres sont une ressource précieuse dans les forêts, ces derniers protègent jalousement leur domaines. Ainsi il ne sera pas rare de voir des voyageurs expérimentés tomber dans des pièges de dame nature. La Dézullone en est la parfaite représentation. Quelconque d’aspect, le simple fait de toucher cette plante sans protection peut dissoudre les chaires en quelques secondes.
La faune du Damhsa est composée d’un grand nombre d’oiseaux et de petits animaux qui ont colonisé presque toutes les strates de la forêt, des branches basses jusqu’au plus haut branches de la canopée. Au sol, par contre, il n’existe qu’une espèce d’animal qui a su s’imposer, le wamuk, un animal porcin de grande taille (1m50 à 2m), vivant en troupeaux de plusieurs centaines d’individus. Se nourrissant de tout ce qu’ils trouvent sous leur groin, y compris les Damarittes ou les aventuriers courageux. Petit à petit, ils ont poussé les autres espèces dans les branches ou éradiqué celles qui n’ont pas su évoluer.
Les rivières et le fleuve du Damhsa sont riches et poissonneuses. Ils fournissent aux Damarittes une nourriture abondante et réconfortante. Par exemple: les bunyips, placides créature à la chaire savoureuse, dont les parties non comestibles sont utilisées pour l’artisanat.
Nation
Depuis plus de 26 générations, le pays était dirigé par un seul clan d’Asfell : les Arafinwës. Nommé à la tête du pays pour leur calme et leur pondération, ils voulaient le développer en s’appuyant sur l’instruction et en dispensant largement le savoir, tout en essayant de former une élite, qui permettrait de faire rayonner leur nation auprès des autres. Les connaissances intellectuelles étaient mises en avant, et les membres du clan étaient toustes à des postes clefs, les plus prestigieux étant dans les universités.
Dans ce but, les études et les postes intellectuels étaient les plus demandés et permettaient d’avoir une meilleure position dans la société. Au fil des années, les distractions furent de plus en plus mal vues. Dans l’optique d’asseoir sa position face aux autres nations et d’être toujours plus instruits, le clan de dirigeants tomba dans l’excès, jusqu’à l’extrémisme.
Les plus jeunes générations du clan promouvaient un retour à un mode de vie “plus sain”, ascétique, afin de se concentrer sur les études et obtenir les meilleurs postes. Petit à petit, ils devinrent jaloux de leur pairs, issus du peuple, qui eux avaient le droit de profiter de distractions.
Il parut alors logique au clan dirigeant d’interdire progressivement à toute la population, tout ce qui leur paraissait superflu. Ils ne toléraient plus aucune distraction au sens large du terme (ni musique, ni fête, ni alcool…) et allaient jusqu’à dicter des codes de bonne conduite à suivre sous peine de châtiments.La dernière lois promulguées par les Arafinwës, “le contrôle des naissances non instruites”, engendra un tel mouvement de colère que le peuple se souleva.
Une guerre civile éclata, au terme de laquelle les Arafinwës furent banni.e.s au cœur de la jungle Damaritte. Il a été décidé par les chefs révolutionnaires que des représentant.e.s du peuple Damaritte devraient élire un roi de façon annuelle.
Au début du règne des Arafinwë, si la religion était tolérée, très vite les élites remirent en question son utilité, et surtout sa légitimité. Aliksan le danseur promouvait une approche festive de la vie et l’accomplissement des rêves. Cette religion, qui encourage le bas peuple à s’amuser, devient une chose intolérable pour l’élite, et c’est ainsi que le danseur fût interdit en Damhsa. Quelques bardes continuaient à jouer les hymnes du danseur, mais toujours dans la plus grande discrétion. Si par malheur l’un d’eux se faisait capturer, il était aussitôt envoyé dans les carrières de l’est, sans autre forme de procès. C’est à la révolution et par le retour des troubadours de l’est que le danseur repris sa place légitime dans le cœur des Damarittes. Depuis, les chants et les musiques résonnent jour et nuit en Damhsa. La philosophie du danseur reprend peu à peu sa place dans tout le pays.