Nensho

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Religion

Amkezaf – l’Ecrivain


Cet A
rans, de la caste des Juseî, est l’auteur de nombreux livres et recueils dont “L’incompétence d’un chef, la compétence d’un roi” qui reste une de ses plus grandes œuvres. Écrivain prolifique mais ne supportant pas la critique, très peu de ses œuvres écrites nous sont parvenues.

 

C’est sur les imprenables mesas qu’il construisit ses forteresses, faisant de Nensho une nation très facile à défendre contre les envahisseurs. Il est aussi à l’origine d’un système de communication impressionnant, faisant appel à la fois à la magie et à la technique. C’est suite à un conflit entre lea Philosophe et lui que le territoire Arans se
scinda pour former deux nations distinctes, Nensho et Senwi.

Géographie

Nensho se situe à l’est du continent. Entouré au Nord par Nava, à l’Ouest par Ethoria, à l’Est par Saroa et au Sud par Senwi. Sa capitale est située surun mesa (petit plateau ou grande butte à sommet plat et aux versants abrupts) au centre du pays ; elle se nomme Alrysha.

 

Le territoire de Nensho est composé en grande partie par des savanes et des zones désertiques. Les vents chauds soufflant depuis Saroa assèchent les plantes et apportent une grande quantité de sable qui recouvre petit à petit la partie Est de Nensho en un désert. La partie centrale du territoire est protégé des sables brûlants de Saroa
par les mesas qui forment une barrière naturelle. Derrière celles-ci
s’étendent de grandes savanes parcourues par le fleuve Tamori.

Faune et Flore

La faune de Nensho est composée de grands herbivores qui parcourent les savanes en fonction des saisons et des crues du Tamori. Certains de ces herbivores ont été domestiqués par les habitants de Nensho. Suivant de près les troupeaux, le traqueur averti trouvera la trace de prédateurs de grande taille. Attention à ne pas les déranger, car certains sont capables de réduire un arans en lambeaux. Comme pour les herbivores, certains de ces prédateurs, les plus dociles, se sont vu domestiqués par les Arans pour des activités comme la chasse ou la guerre.

 

Sur le territoire exposé aux vents brûlants, rien ne pousse, si ce n’est quelques rares herbes plantées par les locaux pour limiter l’avancée des dunes.


Derrière la barrière poussent de grandes savanes principalement
composées d’herbes dont se nourrissent les troupeaux sauvages et apprivoisés. Tout le long du fleuve, les savanes herbeuses se densifient et de plus en plus d’arbres poussent au fur à mesure que l’on se rapproche des bords du Tamori.

Nation

Cela fait presque un millénaire que la nation du Nensho n’a pas gagné une Féria, et plus longtemps encore que les délégations qu’elle y envoie sont peu reluisantes. La raison est antérieure à la création de la Féria : la nation ne s’est jamais totalement remise de la guerre des quinze et de la perte de son armée d’élite, la legio V, partie défendre les frontières n’étant jamais revenue du front. Les légendes racontent qu’elle aurait tout simplement disparu avec tout le champ de bataille, sur les terres de Branate. La disparition de leur légion d’élite a laissé la nation tellement affaiblie qu’elle put à peine survivre. C’est grâce à l’espoir persistant que leur armée reviendrait un jour que le Nensho doit sa survie à travers les âges.

 

Proie facile pour les margoulins et autres pillardes, la glorieuse nation est certes déchue, son peuple vivant caché dans ses forteresses et les ombres de sa gloire passée. Brisé mais obstiné à survivre jusqu’au jour où, peut-être, il trouvera les ressources nécessaires pour se relever.

Dynamiques de jeu / Délégation de la Féria

La nation Nensho a depuis bien longtemps abandonné l’idée de gagner à la Féria. Mais pas l’espoir de se porter mieux. Ainsi, si certaines nations plus puissantes ont beaucoup souffert des évènements de l’année précédente, ce n’est pas le cas de Nensho. Les conflits ont attiré les pillards loin des terres de la nation et les changements des frontières leur ont permis de
trouver un peu de répit.


La Nation revient donc comme chaque année à la Féria pour faire acte de
présence, mais moins affaiblie qu’elle ne l’a été depuis très, très longtemps.